Critiques
QUELQUES EXTRAITS DE PRESSE
COMMENT NAIT L’INSPIRATION. H.BECK
On croit que le peintre ou l’écrivain panique
devant la toile ou la page blanche. Ce n’est pas mon
cas. La toile blanche, au contraire, m’attire comme
un aimant….. (plus !)
Le Quotidien de Chicoutimi, le mercredi 30 janvier 2008
Christiane Laforge a écrit un excellent reportage sur l’artiste-peintre Hélène Beck du Saguenay-Lac St-Jean.
Pour lire cet article, dirigez-vous vers ce lien.
Hélène Beck,
Artiste-peintre autodidacte.
Chicoutimi,2001
…”Si l’on mettait bout à bout les mètres de toiles peintes par Hélène Beck depuis soixante et un ans, on marcherait sur les couleurs d’autant d’années de la petite et grande histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean…”
(Christiane Laforge, Hélène Beck poursuit sa chronique de l’histoire, Progrès Dimanche, Mai 2000)
…” Un choc. Un choc visuel. À la fois une palette percutante, un style passionné et une vision intransigeante. Les tableaux d’Hélène Beck, peints au fil des ans se rassemblent en Chroniques et Légendes du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ou d’ailleurs au Québec, ou de partout, – car il y a dans ces oeuvres, qu’un regard hâtif pourrait ranger parmi le folklore régional, une dimension plus large et profonde…”
(Guy Robert, docteur en esthétique et historien d`art, extrait du texte “Pour saluer Hélène Beck” 1983.)
…”Hélène Beck nous montre des toiles qui dénotent une vision toute personnelle des choses, un sens étonnant des harmonies de couleurs et une technique vigoureuse…”
(Gérard Morissette. Conservateur d’Art au Québec, Le Lingot d’Arvida, 1953.)
…”C’est ma certitude profonde qu’un jour percera le nom d’Hélène Beck. Hélène Beck peintre, dans un monde qui, bien souvent hélas, se mourrait littéralement d’ennui s’il n’avait, de temps à autre, pour consoler les Humains, ces dispensateurs de la beauté et ceux qui, plus humblement, s’efforcent de les comprendre…”
(Armand Meunier, Progrès du Saguenay, 1954)
…”Bien qu’elle n’a pas exposé depuis quelques années dans la région, l’artiste peintre Hélène Beck est loin d’avoir déposé les pinceaux…”
(Christiane Laforge. Extrait des archives du Progrès du Saguenay)
…”Son dessin est tourmenté, comme l’est ce pays, l’écriture est drue, virile, dense, arrogante parfois, autoritaire: elle offre de très belles promesses…”
(Yves Thériault, Écrivain, La Patrie 1960)
…”Hélène Beck a le sens de l’universel et elle sait sacrifier l’individuel de son sentiment pour le modifier, pour lui donner plus d’expansion, de telle sorte que l’interprétation ne dément pas la promesse du message que le saut en profondeur nous dévoile comme une petite mèche de flamme inquiète qui attend le soufflet pour vivre plus intensément. Hélène Beck, comme tous les artistes, est une étincelle parmi l’immense feu de joie de l’amour fraternel…”
(Raoul Duguay, poète québécois, L’Ébauche 1960)
…”Très poétiques, les compositions d’Hélène Beck présentent beaucoup de fraîcheur voire même un certain degré de naïveté et placent le spectateur en face d’une vision à la fois simple et recherchée. Cette dichotomie lui permet d’insister sur la véracité de ce quelle transmet, non pas un message en soi mais un moment secret de perception…”
(Jacques de Roussan “Le Nu dans l’Art au Québec” 1982)
…”Dans les oeuvres d’Hélène Beck, l’expressionnisme de l’artiste s’empreint ainsi de gravité, peu importe le thème, fige le temps, interdit tout bavardage : on sent comme une intense urgence de démaquiller l’humaine condition… profonde, universelle et irremplaçable fonction de l’Art…”
(Guy Robert. docteur en esthétique et historien d’Art, 1983)
…”Chez Hélène Beck, le monde de l’objet n’atteint jamais la plénitude de l’être, de façon imperceptible et même, de façon sournoise… C’est beaucoup plus dans le jaillissement de l’acte pictural lui-même quelle réussit le succès de son discours et l’accomplissement de sa création. Donc, que l’univers des désignées familles disparaisse dans cette oeuvre, cela ne peut que servir au propos visé, à savoir que l’artiste saguenéenne Beck est beaucoup plus une hyménée heureuse de sa sensibilité originale alliée à un médium pictural farouchement individualiste qu’une volonté de “faire terroir” ou typiquement saguenéen. L’univers perçu par l’artiste est vaste et articulé…”
(Jean-Paul Vincent, historien d’Art UQUAC 1983)
…”Les couleurs, comme les lignes, n’ont plus seulement une fonction descriptive; elles sont symboliques, idéologiques et, loin de s’accorder, se heurtent volontiers comme dans certains paysages pleins de dynamisme d’Albert Rousseau, d’Hélène Beck, de Paul-Vanier Beaulieu, de Gilles Gosselin ou dans les champs colorés d’un Jean-Paul Lemieux, d’un Gabriel Contant…” 1984 –
(Guy Boulizon “Le paysage dans la peinture au Québec” Ed. M. Broquet)
…”L’on a déjà qualifié Hélène Beck de “peintre du Saguenay”. Quoique imprécise du fait de sa généralité, l’expression n’en est pas moins significative à plus d’un égard. Si l’on identifie de façon aussi claire Hélène Beck au Saguenay, c’est quelle-même s’est toujours identifiée aux lieux et gens de son pays. Toute son oeuvre reflète d’ailleurs cette appartenance fondamentale, vécue au jour le jour, sans cesse inspirée du quotidien dans lequel elle-même vit et évolue depuis toujours.
Ce qui distingue encore Hélène Beck, c’est quelle ne se contente pas de reconstituer sur toile les faits et gestes de ce vécu quotidien; elle y incorpore sa propre perception des événements, sa vision des gens, ses impressions face à un paysage; elle y ajoute son grain de sel, une touche d’humour et de fantaisie par-ci, un brin de folie ou d’insolite par-là…; elle élabore ainsi de véritables fresques, courtes mais extrêmement vivantes, pleines d’expressions et significations personnelles, l’interprétation y gagne en force et en dynamisme. On le constate dans la mise en scène de ses personnages, domaine dans lequel elle excelle.
L’art d’Hélène Beck révèle une âme vigoureuse, saine et heureuse: il traduit ses impressions et ses passions intérieures. Il n’est pas basé sur une agressivité ou une angoisse existentielle comme chez beaucoup de peintres contemporains, mais exprime plutôt une spontanéité et une intensité de l’expression de soi, ce qui lui confère une authenticité indéniable, celle à vrai dire qui caractérise tous les grands artistes.
L’oeuvre démontre l’aisance et la maîtrise par l’artiste: trente-cinq ans de travail lui ont assuré la pleine possession de ses moyens. Plus que jamais, maintenant, elle manie avec dextérité formes et couleurs et en tire des effets qui lui sont propres, créant dans chaque tableau un mouvement d’ensemble qui exprime avec force l’ambiance désirée…”
(Renée Wells, directrice du Musée Saguenay 1983)